ArThur (inédit)

pour Héloïse, espérant qu'elle aimera ArThur...


Tout ce qu'il y a de dur
Tout ce qu'il y a de tendre !
ArThur !

D’autres peuvent t’apprendre
L’Amour et ses luxures
Mais qui peut entendre
Ta secrète aventure
Qui peut défendre
Ton lustre contre l’usure

De toi je connais
Tout ce qu’il y a de plus dur
Tout ce qu’il y a de plus tendre !
ArThur,
Qui peut prétendre
A percer ton armure ?  

Si elles t’attendent
Nues sur la fourrure
S’ils veulent descendre
Le héros de sa monture
Des cœurs à vendre
Moi, j’ai soigné tes blessures

Dis-moi qui sait,
Dis-moi quel autre, ArThur,
Connait les nuages et l’azur
De tes cieux

Je connais
De toi
Tout ce que tu ne dis pas
Je connais
De toi
Tout ce que tu ne montres
Qu’à moi
Je l'avoue, j'aime ça
J'aime...

Tout ce qu’il y a de plus dur,
Tout ce qu’il y a de plus tendre !
ArThur,
Qui peut s'éprendre
De tes murmures ?

Dis-moi, qui saigne,
Dis-le, ArThur :
Qui d'autre serait dans l’azur
De tes yeux ?