Père, j’ai le regret de vous dire
Qu’ici me fait souffrir
Et que je me dois de partir
Mère, je sais mon empire
Et il me coute de ne vous offrir
Autant que vous avez pu me chérir
Il n’y a pas de voyage retour
A cet exil immobile
C’est mon dernier recours
Pour vivre enfin tranquille
Pas un appel au secours
Je dois partir à mon tour
Il n’est pas question de disparaitre
C’est sans prétention que je m’en vais renaitre
Aller voir sur l’autre rive
Si les couleurs y sont plus vives
Aller voir sur l’autre rive
Si mon âme s’y retrouve
Allez voir sur l’autre rive
Les désirs que l’on y trouve
Je vais sur l’autre rive
Et qui m’aime m’y suive
« Père », j’ai assez de nous mentir
Qu’elle saurait me suffire
Et que je nous vois sans désir
Dieu, j’en sais le plaisir
Pour m’être laissé conquérir
Au temps des nuits à rêver sans dormir
Il n’y a pas de volage secours
A ce sacrement futile
Pour clore enfin mes cils
Passant l’atèle d’un Amour
Je dois quitter sans détour
Il ne serait question de promettre
C’est trahison que cette gloire du « paraitre »
Aller voir sur l’autre rive
Si les couleurs y sont plus vives
Aller voir sur l’autre rive
Si mon âme s’y retrouve
Allez voir sur l’autre rive
Les désirs que l’on y trouve
Je vais sur l’autre rive
Et qui m’aime m’y suive
Mon fleuve n’est pas latin mais russe, pas d’Arcadie mais d’Argoun, mais qui sait si j’atteindrais l’autre rive ?
Qu’ici me fait souffrir
Et que je me dois de partir
Mère, je sais mon empire
Et il me coute de ne vous offrir
Autant que vous avez pu me chérir
Il n’y a pas de voyage retour
A cet exil immobile
C’est mon dernier recours
Pour vivre enfin tranquille
Pas un appel au secours
Je dois partir à mon tour
Il n’est pas question de disparaitre
C’est sans prétention que je m’en vais renaitre
Aller voir sur l’autre rive
Si les couleurs y sont plus vives
Aller voir sur l’autre rive
Si mon âme s’y retrouve
Allez voir sur l’autre rive
Les désirs que l’on y trouve
Je vais sur l’autre rive
Et qui m’aime m’y suive
« Père », j’ai assez de nous mentir
Qu’elle saurait me suffire
Et que je nous vois sans désir
Dieu, j’en sais le plaisir
Pour m’être laissé conquérir
Au temps des nuits à rêver sans dormir
Il n’y a pas de volage secours
A ce sacrement futile
Pour clore enfin mes cils
Passant l’atèle d’un Amour
Je dois quitter sans détour
Il ne serait question de promettre
C’est trahison que cette gloire du « paraitre »
Aller voir sur l’autre rive
Si les couleurs y sont plus vives
Aller voir sur l’autre rive
Si mon âme s’y retrouve
Allez voir sur l’autre rive
Les désirs que l’on y trouve
Je vais sur l’autre rive
Et qui m’aime m’y suive
Mon fleuve n’est pas latin mais russe, pas d’Arcadie mais d’Argoun, mais qui sait si j’atteindrais l’autre rive ?
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