Anna G.

Ça y est
J’ai payé ma dette en purgeant ma peine
Me voici à présent sortant de Fresnes
Tu verrais,
J’ai changé du tout au tout, tellement
Je peux me montrer debout fièrement
Si j’voulais
Je pourrais prouver que finalement
Il n’était pas moi celui qui avant…
Tout compte fait
J’ai tant de chose à confier mais pourtant
Je reste planté là, bras ballants, j’attends

Or, je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part
Qu’on m’entraîne au bout du couloir
J’espère y trouver cette faim qui donne de l’espoir
Qu’on m’étreigne et pour plus qu’un soir
Changer deux destins pour réécrire nos histoires
Je voudrais que quelqu’un… et me laisser y croire

Ça y est
Mes enfants sont déposés chez leur mère
Je retourne maintenant à mon désert
Si surfait
Un appartement bien trop grand, trop cher
Payé à crédit vingt ans, pour leur plaire
Ni douillet
Tandis que les borde, aimant et si fier
Un autre homme dont je pourrais être le père
Tout compte fait
On n’était pas si mal assortis pourtant
Sans elle à aimer, je veille et j’attends

Car je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part
Qu’on m’entraîne au bout du couloir
J’espère y trouver cette faim qui donne de l’espoir
Qu’on m’étreigne et pour plus qu’un soir
Changer deux destins pour réécrire nos histoires
Je voudrais que quelqu’un… et me laisser y croire

OH ! Je voudrais…
Je voudrais que quelqu’un…
OH ! Je voudrais…
Je voudrais quelqu’un…
Quelqu'un qui...
OH ! Je voudrais…
Je voudrais que quelqu’un…
Puis…

M’ouvrir au champ des possibles
Sortir du rang, être enfin libre

Sourire aux gens, être paisible
S’offrir du temps, en équilibre

Partir devant, plutôt que suivre
Sentir le vent, la joie qui vibre

Je voudrais que quelqu’un…

Que quelqu’un m’attende quelque part
M’entraîne au bout du couloir
Trouver cette main qui donne de l’espoir
M’étreigne pour bien plus qu’un soir
Changer deux destins et nous…

Nous laisser y croire.