Desillusions
Dis-moi mon journal
Grand messe télévisée
B.A. de la soirée,
Raconte mon journal
Jolie top peroxydée
Qui s’est fait dessoudé
Chante-moi le scandale
Qui pimentera mon diner
Quel sport vais-je jouer
Avachit au canapé
Fais-moi crier « O.M. » ou « P.S.G. »
Narre-moi la multinationale
Qui a viré ses bons employés
Et avec combien s’est tiré le P.D.G. .
Dis-moi princesse blondasse
Quand ton image s’efface
Dis-moi que ce n’est pas vrai
Que l’on n’a pas d’intérêt
Pour ceux qui ne savent pas poser
Comme les télé-hygiéniques imposés.
Dis-moi, noyée dans le synthé
Du générique chic-choc bien pensé
Dis-moi que ne t’entends pas crier
Les milliards d’oubliés
Qui ne rentraient pas dans le résumé !
Trop de noms à citer ?
T’aurais pas oublié
Ces mômes
Agars, soldats fantômes
Qui ne jouent pas à la guerre
Ici ils descendent leurs frères ?
Des illusions…
Sur la Terre où reposent mes pieds
Rien ne me repose, rien ne me sied
Si t’as ouvert une fois les yeux
T’en auras gardé une âme qui pleut
Des larmes, des… désillusions
Devant ma télé
De quoi avais-je rêvé ?
Faut-il mille vies sans lueur
Pour que dix touchent le bonheur ?
Tu n’aurais pas caché
Ces pays
Où l’Amour est interdit
Ces états du passé
Où l’on meurt d’aimer ?
Tu n’aurais pas voilé
Les enfants
Qui crèvent en sniffant
Sous leurs maisons de tôles
Qui n’ont jamais rien vu de drôle ?
Des illusions…
Sur la Terre où reposent mes pieds
Rien ne me repose, rien ne me sied
Si t’as ouvert une fois les yeux
T’en auras gardé une âme qui pleut
Des larmes, des… désillusions
Devant ma télé
De quoi avais-je rêvé ?
Faut-il mille vies sans lueur
Pour que dix touchent le bonheur ?
Tu n’aurais pas dilué
La misère
Toutes ces gens, nos frères ?
Leurs mains tendues en prière
Pour un sac de riz trop cher.
T’as pas censuré
L’Est, ses filles
Qui apprennent la vie de famille
Sur les genoux de riches séniles
Et qui trainent dans nos villes ?
Des illusions…
Sur la Terre où reposent mes pieds
Rien ne me repose, rien ne me sied
Si t’as ouvert une fois les yeux
T’en auras gardé une âme qui pleut
Des larmes, des… désillusions
Devant ma télé
De quoi avais-je rêvé ?
Faut-il mille vies sans lueur
Pour que dix touchent le bonheur ?
T’aurais pas idée
Ma pov’ télé
De tous ceux que j’ai gardés,
De ces cas non cités
Que t’aimerais nous faire oublier!
By Benny
Dis-moi mon journal
Grand messe télévisée
B.A. de la soirée,
Raconte mon journal
Jolie top peroxydée
Qui s’est fait dessoudé
Chante-moi le scandale
Qui pimentera mon diner
Quel sport vais-je jouer
Avachit au canapé
Fais-moi crier « O.M. » ou « P.S.G. »
Narre-moi la multinationale
Qui a viré ses bons employés
Et avec combien s’est tiré le P.D.G. .
Dis-moi princesse blondasse
Quand ton image s’efface
Dis-moi que ce n’est pas vrai
Que l’on n’a pas d’intérêt
Pour ceux qui ne savent pas poser
Comme les télé-hygiéniques imposés.
Dis-moi, noyée dans le synthé
Du générique chic-choc bien pensé
Dis-moi que ne t’entends pas crier
Les milliards d’oubliés
Qui ne rentraient pas dans le résumé !
Trop de noms à citer ?
T’aurais pas oublié
Ces mômes
Agars, soldats fantômes
Qui ne jouent pas à la guerre
Ici ils descendent leurs frères ?
Des illusions…
Sur la Terre où reposent mes pieds
Rien ne me repose, rien ne me sied
Si t’as ouvert une fois les yeux
T’en auras gardé une âme qui pleut
Des larmes, des… désillusions
Devant ma télé
De quoi avais-je rêvé ?
Faut-il mille vies sans lueur
Pour que dix touchent le bonheur ?
Tu n’aurais pas caché
Ces pays
Où l’Amour est interdit
Ces états du passé
Où l’on meurt d’aimer ?
Tu n’aurais pas voilé
Les enfants
Qui crèvent en sniffant
Sous leurs maisons de tôles
Qui n’ont jamais rien vu de drôle ?
Des illusions…
Sur la Terre où reposent mes pieds
Rien ne me repose, rien ne me sied
Si t’as ouvert une fois les yeux
T’en auras gardé une âme qui pleut
Des larmes, des… désillusions
Devant ma télé
De quoi avais-je rêvé ?
Faut-il mille vies sans lueur
Pour que dix touchent le bonheur ?
Tu n’aurais pas dilué
La misère
Toutes ces gens, nos frères ?
Leurs mains tendues en prière
Pour un sac de riz trop cher.
T’as pas censuré
L’Est, ses filles
Qui apprennent la vie de famille
Sur les genoux de riches séniles
Et qui trainent dans nos villes ?
Des illusions…
Sur la Terre où reposent mes pieds
Rien ne me repose, rien ne me sied
Si t’as ouvert une fois les yeux
T’en auras gardé une âme qui pleut
Des larmes, des… désillusions
Devant ma télé
De quoi avais-je rêvé ?
Faut-il mille vies sans lueur
Pour que dix touchent le bonheur ?
T’aurais pas idée
Ma pov’ télé
De tous ceux que j’ai gardés,
De ces cas non cités
Que t’aimerais nous faire oublier!
By Benny
Jeu 6 Oct - 17:50 par Benny
» Cendres de vie
Ven 30 Sep - 12:56 par Benny
» Je le garde pour moi
Dim 24 Juil - 8:39 par Benny
» Pour le temps qu'on se donne
Mar 5 Juil - 13:38 par Benny
» L'élan
Ven 3 Juin - 11:54 par Benny
» Selfie-me
Ven 3 Juin - 9:12 par Benny
» Défondation
Jeu 12 Mai - 12:40 par Benny
» Le droit au bonheur
Ven 6 Mai - 7:45 par Benny
» Après toi
Jeu 14 Avr - 12:30 par Benny